Vous commencez à vous rendre compte que votre addiction vous pose pas mal de problèmes mais vous n’êtes pas certain(e) de vouloir arrêter ?

Vous êtes progressivement concerné(e) par les conséquences de votre addiction, vous envisagez un changement mais vous ne vous en sentez pas la force ?

Vous aimeriez arrêter mais vous doutez terriblement d’y arriver ?

Alors c’est l’occasion de faire un premier pas sans vous brusquer et avec bienveillance !

Commencez par comprendre votre dépendance et par évaluer votre motivation.
Bien sûr, vous allez vous rendre compte qu’une certaine ambivalence vous anime
et c’est normal ! Fondamentalement on n’a jamais envie d’arrêter à 100% un comportement qu’on a maladroitement mis en place pour nous protéger d’autres
choses.

Si dépendance il y a, c’est qu’elle a été, à un moment donné, une de vos solutions pour compenser votre mal de vivre, votre stress, votre tristesse…

Le fait est qu’avec le temps, cette solution se montre de moins en moins efficace et de plus en plus source de complications diverses : impact sur la santé, sur le travail, sur la famille, …

Au vu de ce mécanisme, il est clair qu’un brin de volonté ne suffira pas à balayer le comportement addictif : acceptez cette idée avec douceur !

État des lieux

1) Produits ou comportements concernés

Peut-être êtes-vous concerné(e) par plusieurs substances, ou plusieurs comportements addictifs : commencez par les noter par ordre de gravité à vos yeux.

2) Balance avantages/ Inconvénients

C’est parti !

Prenez le temps de réfléchir aux avantages et inconvénients à continuer votre comportement addictif.

Ensuite, peaufinez : scindez les avantages et inconvénients à continuer en y incorporant la notion de court terme et de long terme.

Évaluez par la même occasion l’importance de chaque élément noté sur une échelle de 1 à 10 (à vos yeux, en toute honnêteté)

Enfin, notez les avantages et inconvénients à arrêter le comportement addictif, tout en évaluant aussi leur importance sur une échelle de 0 à 10.

Cette première analyse vous permettra de vous rendre compte de votre degré de motivation et d’ambivalence.

3) Analyse du contexte

A chaque fois que vous cédez à la dépendance, notez l’heure, l’endroit, si vous étiez seul(e) ou accompagné(e), votre degré de besoin sur une échelle de 1 à 5, votre état émotionnel avant, pendant et après

Oui, je sais c’est fastidieux et parfois confrontant mais c’est une étape essentielle et indispensable.

Cela vous permettra de voir s’il y a des facteurs aggravants et/ou atténuants

Est-ce que certains lieux favorisent votre comportement ?

Est-ce que certaines relations vous influencent ?

Est-ce que certains types d’émotions vous aspirent davantage vers le comportement problème ?

Certaines tranches horaires sont-elles plus dangereuses pour vous ?

4) Liste de vos croyances/pensées concernant votre addiction

Avez-vous encore une petite voix dans votre tête qui clame « que ce n’est pas si grave », « que vous pouvez arrêter quand vous voulez », « que ça peut attendre plus tard » …

Avez-vous une autre voix qui apparaît doucement pour vous inciter à prendre soin de vous ? Cette deuxième voix devient-elle plus prégnante ?

Le but n’est pas de culpabiliser, juste d’observer 😉

5) Pistes de solutions que vous avez déjà explorées ?

Qu’avez-vous déjà tenté pour en sortir ?

Qu’est-ce que cela a donné ? Comment avez-vous rechuté ?

Qu’avez-vous ressenti lors de la retombée ? Comment vous êtes-vous considéré(e) après ?

Voilà vous avez posé votre caméra sur la situation : quel est votre sentiment ?

Vous sentez -vous suffisamment prêt(e) à passer à l’étape supérieure ?
Si la réponse est non, évitez de vous juger avec des adjectifs peu élogieux, acceptez qu’il en soit temporairement ainsi et laissez murir votre réflexion.

Commencez à vous documenter sur le sujet et sur les aides existantes et ce sans pression, juste récolter les infos.

Conclusion :

Un sevrage n’est jamais anodin, il est normal de douter et d’être ambivalent au départ, c’est humain !

Ne vous lancez pas tête baissée, prenez le temps d’évaluer votre dépendance, de la comprendre, de la cerner. Mettez tous les
atouts de votre côté pour éviter le sentiment d’échec en cas de rechute. La ville de Rome ne s’est pas faite en un jour, votre comportement addictif est parfois installé depuis longtemps alors ayez un peu de patience sur le chemin de la libération 😉

Et surtout ne liez pas votre valeur personnelle à la réussite de votre servage, votre valeur est bien au-delà de cela !

Je vous souhaite une semaine sous le signe de la bienveillance

Florence : Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même !

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