Si beaucoup de cigarettes sont fumées par automatisme, il y en a d’autres qui sont plus tenaces et difficiles à quitter :

La cigarette du lever
La cigarette du café
La cigarette d’après repas
La cigarette des sorties
La cigarette unie au cannabis

Voyons ensemble pourquoi ces associations directes ont la vie dure !

La cigarette du lever

Celle-ci résulte du manque de nicotine généré pendant la nuit (à moins que vous ayez fumé régulièrement entre deux sommeils ;-). Le cerveau voit son taux de nicotine diminué d’un cran et les récepteurs nicotiniques crient au secours. D’où le plaisir et le soulagement à fumer cette première cigarette qui procure un shoot en quelques secondes.
Conseil préparatoire : laissez passer quelques instants, le temps d’une douche, d’un jus, d’un petit déjeuner ou d’une méditation…avant votre première cigarette. Ce sera plus facile pour vous en débarrasser ensuite.

La cigarette du café

Là c’est une association directe qui s’est créée dans votre cerveau !
Peu importe que ce soit son goût, son odeur, un réflexe conditionné s’est installé avec la tasse de café. La bonne nouvelle c’est que tout ce qui s’est programmé peut se déprogrammer…et de nouvelles habitudes plus saines peuvent se réencoder 😉
Commencez par décaler de quelques minutes ou par remplacer le café par du thé 😉

La cigarette d’après repas

Ici aussi on a un bon réflexe conditionné qui s’est installé, la notion de détente s’y est également intercalée. On a bien mangé, on est repu et la cigarette fait office de dessert pour couronner ce moment.

La cigarette des sorties

Là la situation se corse davantage :

  • On a à faire à la cigarette « détente », on se relâche, on se marre, on oublie tout.
  • Un phénomène de groupe peut jouer : pour peu que d’autres fument, on se laisse emporter par l’envie de faire partie du groupe.
  • Enfin, et non des moindres, l’alcool va jouer un rôle important. En nous désinhibant, il met toutes nos résolutions au placard et on se lâche encore un peu plus.

Ce n’est pas par besoin que ces cigarettes-là seront consommées mais bien parce qu’on fait la fête et que la notion de contrainte n’a pas sa place.

Pour le coup, il n’y a pas 36 solutions, durant votre sevrage il sera important pendant quelques semaines de limiter les sorties ou de choisir vos types de sorties.
C’est là que la cigarette électronique peut aussi vous aider.

La cigarette unie au cannabis

Là on part du principe que la personne ne veut pas arrêter sa consommation de cannabis mais qu’elle souhaite arrêter le tabac. Il est clair qu’associer du tabac au joint est un facteur de risque de rechute même si la consommation reste occasionnelle et festive. Le cerveau va récupérer son envie au galop.

Que faire alors ? : Si vraiment vous tenez à votre consommation de haschich, sachez qu’il existe d’autres moyens de le consommer sans que cela nécessite d’y associer du tabac.
Bon évidemment je ne vais pas en faire la promo ici, le meilleur restant de tout arrêter;-)

Conclusion :

Oui, certaines cigarettes sont plus difficiles à quitter que d’autres. Oui, des associations directes ont été imprimées dans notre cerveau mais rappelez-vous que rien n’est inéluctable (et que tout est possible :-). Le tout est de le savoir et de mettre en place des outils pour contrecarrer ces obstacles. Voir aussi l’article : Identifiez vos risques de rechute et déjouez –les

Si vous avez des questions, des commentaires, des témoignages : n’hésitez pas 😉

Je vous souhaite une semaine pleine de bonnes surprises !

Florence
Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même !

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