Lorsqu’on fume, vient toujours un moment où des pensées contradictoires nous animent, celles qui nous poussent à fumer et nous racontent des tas d’excuses, d’autres qui savent fondamentalement que fumer est dangereux et peut conduire à des maladies lourdes voire à la mort. Face à ce tumulte de petites voix, une tension se crée, des frictions internes ont lieu.
Chaque débat dans votre tête vous bouffe littéralement votre énergie.

Ce malaise est tel qu’un choix s’impose : soit changer d’attitude et passer à l’action, soit modifier sa façon de penser pour réduire le conflit intérieur.
C’est là qu’on entame un sevrage ou que l’on a recourt à des pensées rassurantes réglant ainsi le problème en apparence.

Un événement anodin peut aussi surgir à un moment de votre vie et faire déclic pour arrêter : événement insignifiant pour  les autres mais chargé de sens pour vous compte tenu de votre situation. . Ce concours de circonstances va enclencher une promesse envers vous-même, promesse qui va ensuite conduire à l’action.

Et voilà que le débat revient vous titiller :

Cet incident vous donne l’envie d’autre chose, vous donne une énergie et une détermination nouvelles, mais une autre voix se rapplique avec sa peur du changement et va tenter d’ébranler ce nouvel élan. En effet, cette autre partie de vous préfère rester dans la situation qu’elle connaît : Fumer ! Et vlan, voilà de nouveau cette friction interne !

C’est là qu’avoir conscience des différentes étapes du changement peut vous aider :

Phase 1 : le plaisir

Pendant des années, vous avez créé votre identité avec cette dimension de fumeur : c’est donc quelque chose que vous connaissez bien et qui vous rassure. Nombre de vos gestes sont associés à une cigarette, nombre de vos moments sont teintés par la présence de cette dernière. Votre entourage (surtout s’il est à prédominance  fumeur) est aussi habitué à vous côtoyer en tant que tel. Bref, vous voilà installé dans une zone dite de confort. Le plaisir l’emporte.

Phase 2 : la douleur

Cette période de confort tranquille va ensuite alterner avec des moments où la souffrance commence à pointer son nez. Votre souffle vous ralentit, vos poumons rouspètent de plus en plus, vos capacités physiques s’amenuisent. Le moral peut aussi en prendre un coup soit parce que vous vous sentez coupable de ne pas pouvoir arrêter, que vous vous dévalorisez soit parce que le physique ne veut plus suivre votre tête.

Et vous voilà parti pour une période, plus ou moins longue selon chacun, de navigation entre terrain de confort et terrain de  ras-le-bol.

La mise en route

Entamer un sevrage survient généralement lorsque le mal-être commence à l’emporter.
C’est là qu’un déclic peut apparaître engendrant sur le coup un sentiment de libération : Ça y est ! Cette fois on arrête !

Le souci, c’est qu’avant d’atteindre l’équilibre et le bien être, une troisième phase vous attend avec son lot de perturbations. Et cette étape fait parfois vite retomber votre euphorie liée à votre décision.

Phase 3 : Zone de turbulence

On n’a plus nos points de repères habituels : on ne sait plus quoi faire pour se calmer, on ne sait plus quoi faire de ses mains, on ne sait plus comment occuper ses pauses…Et voilà toutes nos habitudes quotidiennes chamboulées générant un sentiment d’insécurité et de non maîtrise. On peut se sentir perdu et ne plus se reconnaître.
L’entourage peut s’en mêler…Certains de vos amis fumeurs, parfois inconsciemment dérangés par le fait que vous puissiez réussir là où ils n’y arrivent pas, viennent vous taquiner pour ne pas dire vous provoquer. Quant à vos proches non fumeurs, souvent désarçonnés par votre état, ils seraient presque tentés de vous inciter à recommencer pour que vous soyez plus calme.
Cette étape est cruciale, car c’est là que la tentation est grande de retomber au point de départ à savoir la phase 1. Et effectivement, sur le coup, vous allez probablement l’apprécier à nouveau. Il faudra alors attendre le retour d’une période de mal-être ou de maladie ou un autre déclic pour se relancer une fois encore vers la phase 3 et son lot de perturbations.

Pourtant, cette phase 3 est humaine, ce n’est pas parce que vous manquez de capacités qu’elle arrive, c’est juste une phase normale…et passagère !
Tenir bon vous mènera alors enfin à la 4ème phase.

Phase 4 : L’équilibre

Vous avez tenu bon ?
À vous le mieux-être maintenant, tant physique que psychologique.
À vous les sentiments de fierté et de libération !
Vous pouvez être fier d’avoir cheminé vers la libération et de voir votre propre corps respirer librement, se mouvoir librement.

Now, You are the best ! Et là, je vous rappelle l’importance de vraiment vous féliciter et vous offrir une petite (ou grosse) récompense…autre que la cigarette bien sûr 😉

Je vous souhaite une délicieuse semaine 😉

Florence,
Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même !

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