La dépendance a l’art de s’installer de façon insidieuse sans que l’on s’en rende réellement compte.

Le point de départ du comportement tabagique est souvent une imitation sociale (faire comme sa bande d’amis). Ensuite, différentes voies peuvent s’ouvrir…

Un tri fait par notre cerveau :

Si les bénéfices engendrés par la consommation de nicotine (ou autres substances contenues dans la cigarette) sont plaisants (effets psychoactifs résultant du contact de la nicotine inhalée sur les récepteurs cérébraux nicotiniques), les jeux sont faits ! Beaucoup de chances de devenir accro. Le cerveau aura tôt fait de garder en mémoire et d’ancrer « les bienfaits » ressentis comme : le plaisir, l’effet anti-stress, l’effet stimulant, l’effet protecteur…Et voilà le fumeur sur la voie royale de la dépendance psychologique et comportementale !

La cigarette s’installe dès lors comme un « objet » incontournable pour faire face aux contraintes et frustrations de la vie. Notre cerveau n’en fait alors qu’à sa tête et réclamera à hauts cris un taux de nicotine assez constant, installant ainsi une dépendance d’ordre pharmacologique.

Comme explicité lors d’un précédent article « Existe-t-il un profil type de monsieur ou madame accro ? », nous ne sommes pas tous égaux devant la dépendance. Ainsi pour d’autres, même s’ils commencent à fumer avec des amis, la cigarette les laissera indifférents et l’accroche ne se produira pas. Soit le tabac est rapidement laissé de côté, soit l’individu en restera au stade du fumeur occasionnel.

A partir de quand peut-on parler de dépendance ?

Pour ceux dont le cerveau a validé l’effet psychoactif, le piège va se refermer très vite et l’état de besoin sera très rapidement installé même avec un faible nombre de cigarettes.

Nos adolescents, dont le développement n’est pas terminé, sont beaucoup plus sensibles à ce phénomène de dépendance. L’impact de la nicotine en sera de même beaucoup plus intense. Plus le contact avec la cigarette se fait jeune, plus le risque de devenir complètement accro est grand. Il semblerait également, que cette accroche soit encore plus aisée chez le sexe féminin.

Conclusion :

Soyez prudent, évitez de tomber d’emblée dans les croyances : « Oh moi, pas de souci, j’arrête quand je veux ! ». La surprise peut être grande lorsque vous découvrirez qu’en fait ce n’est pas toujours si simple que cela… 🙂

Allez, sur ce, je vous souhaite une délicieuse semaine où prendre soin de vous est une priorité 🙂 !

Florence
Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même !

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