Arrêter la cigarette implique-t-il de cesser le café ?

Pour de nombreux fumeurs, le café est directement associé à une petite clope.
Par ailleurs, les deux sont souvent synonymes de pause, de break dans une journée teintée de stress.
Arrêter le tabac implique donc deux efforts : ne pas prendre de cigarette et…de boire son café seul !
Diminuer le café aidera sans nul doute à limiter les risques de tentation mais ce n’est pas tout.
Vu les risques d’insomnies au début du sevrage, réduire le café est doublement recommandé. En effet, les hydrocarbures contenus dans la fumée ont une action sur le foie. A l’arrêt, celui-ci en étant privé élimine moins rapidement la caféine qui dès lors engendrera un surplus de nervosité. Et ce n’est pas vraiment la ressource dont la personne en sevrage a le plus besoin 🙂 !

En bref, autant que possible, profitez-en pour boire un peu moins de café. Votre estomac vous fera la fête tant il appréciera : café comme cigarette augmentant les problèmes d’acidité gastrique, vous serez gagnant sur toute la ligne 🙂

Modifier sa consommation d’alcool pendant le sevrage : atout ou risque ?

Attention, je ne suis pas en train de dire que les personnes qui fument sont alcooliques 🙂 !

Par contre le lien entre les deux est assez évident : de nombreux fumeurs relatent fumer plus lorsqu’ils sont en sortie ou à un diner.
L’alcool a un effet désinhibant et le tabac un effet stimulant, mais tous deux actionnent notre système de récompense dopaminergique dans le cerveau. Ensemble, ils renforcent alors notre circuit de la dépendance. La question doit donc toujours être posée.

Si vous voulez arrêter de fumer mais que vous avez une vie sociale très dense avec beaucoup de repas arrosés entre amis, le défi sera plus compliqué à relever et ce d’autant plus que l’alcool aura vite fait de ramollir votre détermination.

Autre aspect, connu notamment sur le plan alimentaire, c’est l ‘effet d’entraînement : on suit le groupe, on suit son rythme. Plutôt que d’écouter son univers interne, on se laisse porter par celui des autres. En plus, comme on n’a pas envie de passer pour un(e) rabat-joie ou un(e) coincé(e), le choix est malheureusement vite fait. Entre nos signaux internes et l’élan du moment social, la meute a beaucoup plus de chances de l’emporter !
Ce type de comportement a un côté grégaire : la loi de la tribu passe avant la loi individuelle 🙂

Inutile donc de préciser l’importance de limiter vos sorties le temps du sevrage et de modérer votre consommation d’alcool… Certes, dans tous les cas « tout est possible », mais on n’est pas obligé d’apprendre à nager dans l’océan…autant commencer dans une petite piscine sécurisée.

Si maintenant vous souffrez d’une réelle dépendance à l’alcool, sachez que le sevrage conjoint ne pourra bien se faire qu’avec un encadrement pluridisciplinaire adéquat.
Passer par une structure est plus que conseillé.
Si vous ne souhaitez pas arrêter les deux en même temps, commencez par l’alcool et ce pour les raisons évoquées plus haut. Aucune chance de maintenir sa motivation et sa volonté au top sous effet de l’alcool. Je reviendrai plus en détail sur cette double problématique dans un autre article.

Des questions ? Envie de partager quelque chose ? Laissez un petit commentaire…

Douce journée,

Florence
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