Pour certains….et surtout pour certaines 🙂 , prendre du poids à l’arrêt du tabac est une hantise.
On est bien d’accord que personne ne vous souhaite de gonfler à vue d’œil et que le but n’est pas de remplacer un risque de santé par un autre lié à une éventuelle obésité.
En soi, stopper la cigarette peut entraîner un battement de 2-3 kilos (à noter cependant qu’un tiers des personnes ne prennent pas de poids à l’arrêt)
Qu’est-ce qui se joue ?
- Sans nicotine, le métabolisme retrouve son rythme normal d’avant « tabac », c’est-à-dire un rythme légèrement plus lent (en bref, on retrouve son poids naturel !).
- Une légère hausse de l’appétit peut s’observer (la cigarette ayant un léger effet coupe-faim)
- Le goût et l’odorat retrouvés, on prend davantage plaisir à ce que l’on mange
- La cigarette ayant un effet un légèrement hyperglycémiant, son arrêt peut générer une envie de sucre plus importante.
En gros, voilà pour les 3 kilos…
Et les kilos en plus d’où viennent –ils ?
- Du remplacement d’un geste oral (cigarette) par un autre (manger) : augmentation des grignotages ou d’aliments plus caloriques.
Il est clair que si chaque paquet de cigarettes est remplacé par un paquet de friandises, on a un souci 🙂
- Si fumer, jouait un effet apaisant, des aliments « conforts » peuvent aussi accomplir ce rôle : particulièrement les mets sucrés !
- Si vous optiez pour une cigarette pour vous donner un coup de fouet en cas de fatigue, un petit truc sucré peut susciter la même illusion.
- Enfin, si vous preniez une clope pour pallier à l’ennui et à la solitude, manger peut aussi parfaitement la remplacer.
- Du fait que certains sautaient leur repas de midi et se contentaient de fumer…S’ils ne fument plus, ils mangent enfin quelque chose !
- Du manque d’activité physique
Tout ceci, démontre l’importance de bien s’analyser avant et pendant le sevrage et d’identifier pourquoi et quand on fume.
Si les problèmes sont le stress, l’anxiété, la déprime…ce sont eux qui devront être pris en main afin d’éviter tout déplacement vers la nourriture.
Si vous sentez que vous risquez de glisser vers des troubles alimentaires, privilégiez un sevrage avec médicaments (Champix…) ou des substituts : les risques s’en trouveront fortement limités
Comment garder le cap ?
Il s’agira de bien prévoir des activités de remplacement durables et non toxiques pour vous-même.
- Profitez-en pour vous intéresser d’un peu plus près à la nutrition (et je n’ai pas dit aux régimes !). Puisque vous êtes dans une phase : « Je prends soin de moi », faites d’une pierre deux coups. Cela vous distraira de la pensée du tabac 🙂
- Privilégiez les fruits et légumes, les sucres lents (riz complet, céréales complètes..), les aliments riches en fibres.
- Bougez un peu plus, ne fut-ce que marcher plus: la régularité vaut mieux que la quantité. Prenez le temps de trouver le type d’exercices qui vous convient et pas grave si vous devez pour cela tester différentes approches. La salle de sport n’est pas indispensable, vous pouvez même faire du sport chez vous (il existe de nos jours suffisamment d’appareils abordables). Là aussi ces objectifs vous tiendront éloignés de la tentation du tabac.
- Donnez un coup de fil à un ami et faites-vous une petite papote plutôt que de vous ruer sur le paquet de biscuits des enfants J
- Allez vous balader un peu
- Recourrez éventuellement aux chewing gum si vous voulez absolument quelque chose d’oral !
- Lisez un article du blog « Se libérer du tabac » ou du blog « Se libérer des troubles du comportement alimentaire » 🙂
- Méditez
Et surtout gardez toujours le cap de votre objectif de départ : vous sentir mieux et en meilleure santé !
Tout ce qui vise à prendre soin de notre bien-être et de notre santé demande un certain engagement, un certain investissement, une certaine rigueur.
Engagez-vous fermement à vous donner ce respect !
Vous méritez cette attention !
Des questions ? Des commentaires ? Allez-y !
Florence
Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même !