Fumer n’est effectivement pas sans conséquence sur le développement du fœtus.
Notons que les risques qui vont suivre seront d’autant plus importants que le nombre de cigarettes consommées sera élevé (avec un risque sévère si on atteint les 30  cigarettes par jour)

Quels sont donc ces principaux dangers qui peuvent être doublés, voire triplés ?

  • Un des premiers risques est celui de développer une grossesse extra-utérine.
  • La possibilité d’une fausse couche spontanée est également accrue en raison de l’action de la nicotine qui rend la qualité de la muqueuse utérine moins bonne.
  • On retrouvera également une existence plus marquée d’anomalies dans l’insertion du placenta (insertion plus basse).
  • Des métrorragies peuvent survenir au troisième trimestre de la grossesse, à savoir des pertes de sang utérines plus ou moins importantes.
  • Le tabac peut également provoquer un accouchement avant terme en raison notamment d’une rupture prématurée des membranes.
  • Certains éléments essentiels à la croissance de l’enfant ont du mal à être transférés dans le placenta en raison de certaines substances contenues dans le tabac (cfr le cadmium)
  • Le bébé in utero se retrouve avec moins d’oxygène alors qu’il en a grandement besoin ; il se retrouve aussi avec du CO…dont il n’a, par contre, vraiment pas besoin.
    La fumée contenant une multitude de substances toxiques, le développement de l’enfant  peut en être perturbé. Des problèmes respiratoires futurs sont à prévoir.
  • Un poids de naissance moindre d’environ 100 à 250 grammes

Que faire face à ces répercussions ?

Inutile de préciser que le meilleur remède reste l’arrêt. Le cas de figure idéal étant d’avoir intégré cet arrêt avant de se retrouver enceinte.

Si maintenant, le sevrage doit se faire pendant la grossesse, les effets bénéfiques surgissent assez rapidement donc no stress 🙂

Pour un contexte au top, il importe aussi d’éviter le tabagisme passif : soit vous fuyez les fumeurs soit vous leur demandez de ne pas fumer devant vous !

Les substituts nicotiniques restent envisageables, avec si possible  un accompagnement médical.

Si la dépendance est telle qu’elle vous semble insurmontable, acceptez le soutien d’un tabacologue pour au moins diminuer la consommation…c’est toujours cela de gagné 🙂

Surtout évitez d’entrer dans une culpabilisation excessive : cette dernière génère un grand stress et un autosabottage supplémentaire du style : « Raté pour raté, autant en fumer une de plus ».
Or chaque petit pas peut faire la différence et vous n’êtes pas obligée d’entrer dans un mode «tout ou rien ». L’anxiété en elle-même n’est pas la meilleure des choses pour une bonne grossesse.

Privilégiez des petites actions, elles ont toutes leur importance  et félicitez-vous à chacun de vos pas plutôt que de vous dénigrer sur ce qu’il reste à faire. La confiance en vous et un bon état d’esprit ne peuvent être que favorables pour le fœtus 😉

Sur ce, je vous envoie le plein de force !

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Florence,
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