Premier constat, les ulcères gastro-intestinaux sont plus fréquents chez les fumeurs.
En fait, la nicotine inhalée avec la fumée favorise d’une part, les sécrétions acides et d’autre part, freine les sécrétions tampons du pancréas qui pourraient atténuer cette acidité (je vous épargne ici tous les processus biochimiques en jeu et les termes scientifiques ;-).
La nicotine inhibe également la fabrication par notre muqueuse gastrique d’éléments antiulcéreux. Ce qui est plutôt embêtant en cas de traitement, car l’action des médicaments s’en trouvera diminuée. On aura donc également un taux de récidive plus élevé.
C’est ainsi que de nombreux fumeurs peuvent se plaindre à un moment donné d’acidité gastrique qui elle-même peut engendrer des ulcères tant au niveau de l’estomac, qu’au niveau de l’intestin.
Ces problèmes s’atténuent souvent avec l’arrêt, même si au début du sevrage on peut avoir la sensation d’être plus ballonné(e), plus constipé(e) mais ces symptômes ne sont que temporaires 😉
L’effet « laxatif » de la première cigarette est en effet connu d’où une possibilité de cette constipation passagère au début de l’arrêt. Laissez le temps à votre intestin de refonctionner pleinement tout seul sans l’agresser avec d’autres substances. Buvez beaucoup d’eau (éventuellement un verre d’eau glacée au lever), mangez plus de fibres et le bien-être intestinal sera bientôt de retour comme les fleurs au printemps 😉
Pour ceux qui souffrent de la maladie de Crohn, sachez que cette maladie est deux fois plus présente chez les fumeurs. Arrêtez a donc plus d’une vertu dans ce cas J.
Voilà pour ce petit encart dédié au système digestif 😉
Florence
Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même.