Fumer rassemble 3 types de dépendance qui se conjuguent entre elles et il est important de les connaître pour mieux les déjouer !
Avant d’analyser ces différents types, tentons de définir ce que l’on nomme « dépendance ».
On parle de dépendance lorsqu’on n’est plus aux commandes, qu’on a l’impression que c’est plus fort que soi ! Une fois piégé, le fumeur se sent obligé de rallumer une cigarette pour éviter les symptômes liés au manque. La cigarette s’impose à son esprit continuellement au fil de la journée.

Le premier type est d’ordre physiologique :

C’est le besoin de nicotine à proprement parler. Véhiculée par la fumée, la nicotine atteint nos poumons et notre cerveau. Son effet est assez rapide, elle procure un shoot de bien-être, l’impression d’être plus en forme, de carburer un max (pas vraiment à tort puisque la nicotine est un stimulant) !
Et bien sûr notre organisme s’habitue à cette substance ! Dès que le taux de nicotine diminue dans le sang : fatigue, nervosité, irritabilité débarquent au galop ! Seul moyen de se sentir à nouveau mieux : reprendre une cigarette…et ainsi de suite, le cercle vicieux s’installe !

Le deuxième type de dépendance est la dépendance psychologique, émotionnelle :

Premier réflexe du fumeur quand quelque chose le perturbe : poser sa main sur son paquet de cigarette ! Chaque émotion, qu’elle soit agréable ou désagréable incite à fumer.
On tente de s’apaiser, d’oublier, de se cacher derrière un écran de fumée, de se sentir plus confiant ou à refouler les émotions qui nous dérangent. Et le cerveau va garder tout cela en mémoire ; il va garder en mémoire cet effet stimulant/ anti-stress / plaisir / soutien qu’apporte la cigarette.
Cette dépendance psychologique peut varier en intensité selon la personnalité du sujet, ses bagages, son environnement.

Enfin, le troisième type de dépendance, la dépendance comportementale.

Il s’agit là de nos réflexes conditionnés. Notre cerveau enregistre toutes les associations directes : café=cigarette ; téléphone= cigarette, repas= cigarette…Comme si notre geste s’était programmé dans notre cerveau et se répète automatiquement.
Sans s’en rendre compte, la personne qui fume est l’objet d’un grand nombre de mouvements réflexes !
La convivialité est souvent empreinte d’une série d’automatismes liés au tabac :
Sortie=cigarette, apéro=cigarette, discussion=cigarette…

Ces différents phénomènes expliquent à eux seuls pourquoi c’est si difficile de rompre avec le tabac…

Avez-vous conscience de ces 3 types de dépendance ou vous sentez-vous concernés par une en particulier ?
Qu’est-ce qui vous semble le plus dur ?

Au plaisir de vous lire, douce journée.

Florence
Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir une meilleure version de vous-mêmes ;-)!

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